L’Est de la République démocratique du Congo (RDC) est, depuis des décennies, le théâtre de l’activisme des groupes armés tant locaux qu’étrangers. Plus tard que la semaine dernière, une bombe larguée par les terroristes du M23 à Mweso, une localité située à près de 100 kilomètres de la ville Goma (Nord-Kivu), à fait des dégâts, notamment des pertes en vie humaine.
Cette situation a préoccupé les Nations unies et plusieurs pays européens, tels que le Royaume-Uni, qui en appellent au respect du droit international humanitaire (DIH).
Ces irrégularités qui entachent la dignité humaine dont ces terroristes, bras séculier des Forces armées rwandaises (RDF), sont auteurs, n’inquiètent plus que le monde politique. Elle s’est maintenant étendue dans le monde sportif, ici footballistique.
« Tout le monde voit les massacres à l’Est du Congo. Mais tout le monde se tait », s’indigne Cédric Bakambu, footballeur international congolais et futur attaquant de pointe du club espagnol Betis Séville, à partir de la Côte d’Ivoire où il participe à la Coupe Africaine des Nations (CAN).
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille en appelle à la conscience africaine et profite de lancer un appel aux organisateurs de la plus prolifique compétition du continent noir : « Mettez la même énergie que vous mettez pour parler de la CAN pour mettre en avant ce qu’il se passe chez nous, il n’y a pas de petits gestes », a tweeté le Congolais.
Le malheur qui crispe la partie orientale du territoire congolais inquiète aussi les amateurs du football européen. Un compte des fans du club italien, le Milan AC, compati avec ses milliers de Congolais victimes d’une guerre injuste.
« Un génocide est en cours au Congo, les images qui circulent sont horribles à voir et cela dur depuis des années. De tout cœur avec le peuple congolais, en espérant qu’ils vivront en paix dans un futur très très proche », a écrit sur X le compte AC Milan – FR.