Ce lundi 13 janvier 2025, la capitale congolaise, Kinshasa, est confrontée à une paralysie de son réseau de transport en commun. Les chauffeurs de taxi-bus, principaux acteurs de la mobilité urbaine, ont lancé un mouvement de grève pour dénoncer les abus policiers et les taxes jugées illégales qui leur sont imposées.
Des revendications claires
Les grévistes pointent du doigt les multiples tracasseries policières qui alourdissent leur quotidien, ainsi que des charges financières excessives. Ils réclament une meilleure réglementation du secteur et une réduction des taxes afin de soulager leurs conditions de travail.
Des conséquences sur la population
Cette grève a plongé des milliers de Kinois dans l’incertitude, contraints de chercher des moyens alternatifs pour se déplacer. Les arrêts de bus, habituellement bondés, restent désertés, et la vie quotidienne est grandement perturbée.
Une réponse attendue des autorités
Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été enregistrée de la part des autorités locales. Cette absence de communication nourrit l’inquiétude des usagers, qui espèrent une résolution rapide du conflit.
En attendant, les habitants sont invités à prévoir des solutions de rechange pour leurs trajets, notamment le recours à des taxis-motos ou au covoiturage.
Ce bras de fer entre chauffeurs et autorités reste un défi majeur pour la gestion des transports à Kinshasa, une ville où la mobilité est un enjeu crucial pour le quotidien des citoyens.