Le tribunal de garnison militaire de Kinshasa/Matete a rendu un verdict sévère ce mardi 14 janvier 2025. En procédure de flagrance, Issa Bokalango, alias Jephte, a été condamné à la peine de mort pour avoir amputé la main droite d’un jeune homme à coups de machette dans la commune de Lemba.
Des sanctions exemplaires pour des actes barbares
En plus de la condamnation à mort, le tribunal a infligé une amende de 200 000 dollars américains à l’accusé. Reconnu coupable d’actes de terrorisme et d’association de malfaiteurs, Issa Bokalango devra également purger une peine de 20 ans de prison avant l’exécution de sa sentence.
La victime, Matali Moveli, a été agressée alors qu’il tentait de secourir une jeune femme attaquée par un groupe de kuluna. L’accusé devra verser une somme supplémentaire de 100 000 dollars pour réparer les préjudices causés à la victime.
Une mobilisation judiciaire contre l’insécurité urbaine
Les audiences foraines organisées dans le cadre de l’opération « Ndobo » se poursuivent à travers les tribunaux de Kinshasa. Cette initiative, lancée par le gouvernement et coordonnée par le ministère de l’Intérieur, vise à éradiquer le phénomène kuluna qui sème la terreur dans la capitale congolaise.
En présence du ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, les autorités ont décidé de transférer immédiatement le condamné dans une prison hautement sécurisée à l’extérieur de Kinshasa, où sa peine sera exécutée.
Une lutte déterminée contre le fléau kuluna
L’opération « Ndobo » illustre la détermination du gouvernement à rétablir la sécurité dans les quartiers de Kinshasa. Par des mesures fermes, les autorités espèrent décourager ces actes de violence urbaine qui menacent la population.
La condamnation d’Issa Bokalango marque un tournant dans cette lutte et envoie un message fort aux criminels urbains : la justice ne tolérera plus l’impunité.