Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ce dimanche 26 janvier 2025 à New York, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies, a lancé un appel urgent en faveur de la reprise des négociations dans le cadre du processus de Luanda. L’objectif est clair : mettre fin aux hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et établir une paix durable.
Une situation alarmante
Jean-Pierre Lacroix a exprimé son inquiétude face à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Malgré les accords et efforts diplomatiques passés, les tensions persistent, notamment en raison des actions du groupe armé M23.
« Il est impératif que le M23 cesse immédiatement ses hostilités et se retire des territoires occupés. La violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC constitue une atteinte grave aux principes du droit international et de la Charte des Nations Unies », a-t-il déclaré.
Une mobilisation internationale nécessaire
Le secrétaire général adjoint a également insisté sur le rôle essentiel des Nations Unies et des pays contributeurs dans la protection des populations vulnérables. « Les populations menacées par l’offensive du M23 et les pays qui ont déployé leurs soldats pour protéger ces civils attendent une réponse ferme de ce Conseil », a-t-il ajouté.
Jean-Pierre Lacroix a exhorté les acteurs régionaux et internationaux à renforcer leur coopération pour faciliter le dialogue entre les parties en conflit. Il a également rappelé que le processus de Luanda, soutenu par l’ONU, reste une plateforme cruciale pour parvenir à une résolution pacifique de la crise.
Un dernier appel à l’action
« Il est encore possible d’éviter le pire, pourvu que ce Conseil agisse rapidement et avec détermination », a-t-il conclu.
Ce plaidoyer met en lumière l’urgence d’un engagement collectif pour restaurer la paix dans une région en proie à l’instabilité depuis des années.