Le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame se sont rencontrés ce mardi 18 mars à Doha, sous l’égide de l’émir du Qatar. Cette rencontre marque une tentative de médiation pour apaiser les tensions entre les deux pays, exacerbées par l’offensive des rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo.
Un dialogue après des mois de tensions
Depuis plusieurs mois, les relations entre Kinshasa et Kigali se sont détériorées, alimentées par des accusations réciproques et des discours hostiles. La RDC accuse le Rwanda de soutenir militairement le M23, un groupe rebelle qui a récemment pris le contrôle de plusieurs villes stratégiques. De leur côté, les autorités rwandaises nient toute implication directe dans le conflit.
Un engagement pour poursuivre les négociations
Selon un communiqué conjoint relayé par Reuters, Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont convenu de « poursuivre les discussions engagées à Doha afin d’établir des bases solides pour une paix durable ». Cette déclaration ouvre la voie à un processus diplomatique qui, s’il aboutit, pourrait réduire les violences dans l’est du Congo.
Une crise sécuritaire persistante
Malgré ces efforts diplomatiques, la situation sur le terrain reste critique. Les affrontements entre le M23 et les forces armées congolaises, appuyées par les combattants Wazalendo, se poursuivent. La communauté internationale, notamment les Nations unies, continue d’exercer des pressions sur le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles en fournissant des armes et des troupes.
Vers une issue diplomatique ?
Les discussions entamées à Doha devraient se poursuivre dans l’espoir de trouver une solution politique durable. L’objectif reste d’endiguer le cycle de violences qui frappe la région depuis des décennies et de ramener la stabilité tant attendue par les populations civiles.
