Au moins 30.000 déplacés du site de Monkoto dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu, sont contraints d’abandonner leur camp de réfugiés pour leurs habitations d’origine, car menacés par les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23), dénoncent les autorités administratives territoriales.
Ces entités où ces derniers sont contraints d’y retourner sont encore sous la coupe de mêmes terroristes, soutenus par les Forces armées rwandaises (RDF), confie à la radio onusienne un humanitaire local. Ce dernier craint que les civils deviennent des boucliers de guerre par ces insurgés.
Pour lui, c’est une violation des droits humanitaires à laquelle ces populations de la localité de Bashali ont été soumises. « Nous, en tant que Dynamique des jeunes, nous appelons le Gouvernement à mettre les batteries en marche », a-t-il déclaré sous anonymat
La plupart de ces déplacés sont venus entre autres de Mpati, Busumba, Kibarizo, Kirumbu, Kahira, Kitshanga, fuyant depuis une année presque, les affrontements entre les rebelles du M23 et les milices locales dans leurs villages.
Selon un rapport de l’OCHA RDC publié en ce mois de jnavier, plus 72 000 de personnes fuyant ces atrocités vers l’axe Sake-Bweremana dans le Masisi, nécessitent une assistance humanitaire d’urgence. Cette organisation onusienne alerte sur le fait que la situation humanitaire ne cesse de se détériorer.