La Commission électorale nationale indépendante (CENI) dit être saisie des actes de corruption concernant les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs en République démocratique du Congo.
À travers son communiqué publié le mercredi 28 février dernier, cette institution d’appui à la démocratie que dirige Denis Kadima, a rappelé aux uns et aux autres que la corruption constitue un acte répréhensible et une infraction prévue et condamnée dans le code pénal congolais.
« La Commission électorale nationale indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle est saisie des actes de corruption de certains prétendants candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province auprès de certains grands électeurs que sont les députés provinciaux d’une part, et d’exigence des sommes d’argent aux candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province en échange des suffrages par certains députés provinciaux d’autre part », lit-on dans ce document consulté par ACTIOM NEWS.
La centrale électorale, conformément aux dispositions « pertinentes » de l’article 10 alinéas 2 et 10 bis de la loi électorale, se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes en vue des enquêtes et éventuellement des sanctions exemplaires.
Ainsi, elle invite les uns et les autres à « une compétition électorale saine, loyale, juste et dénuée de toute forme de corruption et de fraude ».
Selon le calendrier électoral réaménagé, les élections des sénateurs ainsi que celles des gouverneurs et vice-gouverneurs sont respectivement prévues pour le 31 mars et le 7 avril de cette même année.
Les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs sont des élections indirectes. Ainsi, il seront élus par les députés provinciaux.