Un collectif de mouvements citoyens de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, s’est opposé à la décision de la mairie interdisant l’utilisation de la moto au-delà de 18 heures dans la ville.
Ils l’ont fait savoir dans un communiqué publié dans la soirée du mercredi 10 janvier. Ce collectif déplore cette décision de l’autorité urbaine qui selon eux, viole la constitution.
« Suite à cette décision inadéquate violant l’article 30 de la constitution de notre nation, le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu, demande à l’autorité urbaine de revenir sans délai et dans l’urgence à sa décision et prendre d’autres stratégies nécessaires qui n’affecteront pas le niveau de vie de la population pour finir une fois pour toute l’insécurité dans la ville de Goma et ses environs », lit-on dans leur communiqué.
D’après eux, « les autorités de l’état de siège sont au bout des stratégies pour finir la sécurité grandissante dans la province du Nord-Kivu et même dans la ville de Goma ».
En outre, ils pensent que la dite décision donnera plus d’accès aux services de sécurité à traumatiser la population.
« Cette décision n’est qu’un assaut à ciel ouvert donner aux services d’ordre et de sécurité, dont la police Nationale Congolaise de dévaster la population qui est sous le choc et traumatisme de la guerre d’agression », ont-ils dit.
Dans la ville de Goma, l’autorité urbaine avait pris la décision d’interdire aux taximens motards de la ville et toutes les personnes utilisant la moto comme moyen de déplacement de n’est pas circuler au-delà de 18h00. Selon la mairie, cette décision sera maintenue jusqu’à nouvel ordre pour aider à réduire l’insécurité qui s’est accrue dans la ville.