Depuis quelques mois, la ville de Kinshasa connaît une recrudescence de la criminalité orchestrée par des individus dont l’identité commence à peine à être révélée au grand public. La police a intercepté certains de ces bandits qui opèrent au sein d’un réseau mafieux de trafiquants d’organes humains. Après plusieurs plaintes individuelles et des cas isolés d’attaques enregistrées dans certains quartiers de la capitale, un groupe de ces malfrats a été surpris en flagrant délit grâce au professionnalisme des agents de la police, appuyés par ceux des renseignements.
La vérité sur cette affaire a commencé à éclater le 4 juillet 2023, lorsque certains de ces trafiquants d’organes ont été arrêtés et présentés à la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC).
Il convient de signaler que, durant leur interrogatoire, certains ont indiqué avoir été recrutés par un haut gradé de la police pour accomplir cette sale besogne. Parmi ces criminels, M. Samy Mbuyi, un informaticien expérimenté et ancien employé de l’entreprise Sylvano Fils SPRL, a reconnu les personnes qui l’avaient agressé et menacé de mort en raison d’une relation amicale qu’il entretenait depuis juin 2021 avec une collègue, employée à la résidence (située dans le même immeuble que l’entreprise) d’un officier de la police. Comme tout citoyen, il a eu le réflexe de porter plainte auprès des autorités. Mais hélas, cela n’a fait que lui causer d’énormes ennuis et lui attirer des attaques criminelles perpétrées par des hommes armés non identifiés.
Ainsi, il a subi une série d’agressions et de menaces de mort, notamment le 30 juin 2021, lorsqu’il a été suivi et attaqué par trois hommes armés de couteaux. Ces derniers lui ont arraché de force tous ses biens de valeur, à savoir une somme importante d’argent, ses pièces d’identité et son téléphone. Une scène similaire s’est reproduite quelques mois plus tard, en novembre 2021, où il a de nouveau été agressé et battu à mort par des individus qu’il a reconnus à la télévision parmi les criminels arrêtés le 4 juillet 2023.
Auparavant, il convient de rappeler qu’il avait déjà été enlevé, tabassé et laissé à l’agonie au bord de la route le 16 mai 2022.
Face à ces événements malheureux, il décide de démissionner de son travail en juillet 2022, son superviseur le menaçant de licenciement s’il ne rompait pas tout contact avec sa collègue.
Rédaction