Le 31 mars 2025, Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga, a exprimé la nécessité de former un gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo (RDC). Cette déclaration fait suite à sa rencontre avec Eberande Kolongele, conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, dans le cadre de consultations politiques visant à renforcer la stabilité nationale.
Jacques Kyabula a souligné l’urgence d’une réponse collective face aux menaces de balkanisation pesant sur l’est du pays. Il a déclaré : « Face à la menace de balkanisation de notre pays dans sa partie est, il nous faut un gouvernement d’union nationale pour faire face à cette guerre d’agression et aussi pour résoudre le social de la population. »
Le gouverneur a également annoncé que son regroupement politique, l’Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), ainsi que ses alliés, s’engagent à participer activement à la formation de ce gouvernement. Il a affirmé : « C’est ainsi que notre regroupement politique ‘Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV) et alliés’ prend l’option de faire partie du prochain gouvernement d’union nationale, pour aider la Nation à mettre fin au danger et préserver l’unité nationale ainsi que l’intégrité territoriale du pays. »
Jacques Kyabula a insisté sur le fait que la RDC doit rester « une et indivisible », appelant à la solidarité et à l’unité de tous les acteurs politiques pour surmonter les défis actuels. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes dans l’est du pays, où des groupes armés continuent de menacer la sécurité des populations.
Les consultations politiques menées par Eberande Kolongele visent à rassembler les différentes forces politiques autour d’un projet commun, afin de restaurer la paix et la sécurité en RDC. Le gouverneur du Haut-Katanga a exprimé son espoir que cette initiative mobilisera les ressources nécessaires pour répondre aux besoins urgents des Congolais et garantir un avenir meilleur pour le pays.
La situation politique en RDC demeure complexe, et l’appel à un gouvernement d’union nationale pourrait constituer un pas décisif vers la réconciliation et la stabilité tant attendues par la population.
Rédaction