L’opération Ndobo, menée par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, a permis l’arrestation de 1.053 bandits urbains, appelés « Kulunas », lors de sa troisième phase. Surnommée « hameçon », cette offensive vise à restaurer la sécurité à Kinshasa, où la criminalité inquiète de plus en plus la population.
Les interpellations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale, où les forces de l’ordre ont intensifié leurs interventions. Présentés vendredi dernier devant les juridictions compétentes, les suspects attendent leur sort, comme l’a confirmé une vidéo diffusée ce dimanche 30 mars 2025.
Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que cette vague d’arrestations reflète la détermination du gouvernement à éradiquer l’insécurité. « Nous ne laisserons aucune place à la criminalité. Chaque Kinois a le droit de vivre en paix », a-t-il déclaré en conférence de presse.
Toutefois, si ces opérations sont saluées par une partie de la population, certains observateurs s’interrogent sur leur impact à long terme. Selon eux, sans solutions durables contre la pauvreté et le chômage, les « Kulunas » pourraient rapidement réapparaître.
Les semaines à venir seront décisives pour évaluer les effets réels de cette vaste opération et la suite que donneront les autorités à cette lutte contre la criminalité urbaine.
Rédaction