Une semaine après les inondations meurtrières qui ont endeuillé Kinshasa, le Réseau congolais pour la gestion des déchets (RCGD) monte au créneau. L’ONG plaide pour la tenue des états généraux de l’environnement et de l’assainissement, afin de prévenir de nouvelles catastrophes naturelles dans la capitale congolaise.
Le professeur Pierre-Albert Ngueliele, membre du RCGD, estime que ce forum est « indispensable » pour impulser un véritable changement structurel, sensibiliser la population et pousser les autorités à des actions concrètes face à la crise environnementale.
« Sans mesures correctives rapides, les mêmes causes continueront de produire les mêmes effets, avec des conséquences toujours plus dramatiques pour les populations et les infrastructures de Kinshasa », a alerté l’organisation.
Selon Radio Okapi, le RCGD pointe plusieurs facteurs à l’origine de ces inondations : une urbanisation non maîtrisée, une topographie complexe, et une gestion des déchets largement déficiente.
Dans un communiqué officiel, le ministère de l’Intérieur a dressé un lourd bilan : au moins 43 morts, 46 blessés pris en charge dans les hôpitaux, et plus de 2 000 ménages directement touchés.
L’appel lancé par cette ONG intervient comme un cri d’alarme. Pour elle, seul un sursaut collectif peut mettre fin à cette spirale de drames évitables.