La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a, à travers un communiqué publié vendredi 2 février, dénoncé l’attaque des terroristes du M23 contre l’un de ses hélicoptères aux environs de Karuba dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Cet engin, à en croire la Monusco, effectuait une évacuation sanitaire a essuyé des tirs de ces présumés rebelles. Deux casques bleus en sont sortis blessés dont l’un grièvement. L’appareil a pu atterrir en sécurité à Goma et les deux blessés ont été pris en charge.
Tout en souhaitant un « prompt rétablissement aux blessés », la représentante spéciale du Secrétaire de l’ONU en RDC et cheffe de la Monusco, Bintou Keita, a « fermement condamné » l’attaque contre cet aéronef, qui survient presqu’un an, après un assaut similaire ayant couté la vie à un casque bleu sud-africain.
Aussi, a-t-elle déploré les « attaques inacceptables ciblant les civils depuis l’intensification des combats dans le Nord-Kivu et réitère son appel au M23 à cesser les hostilités et à désarmer sans condition en respectant les termes du communiqué du 23 novembre 2022 ».
À cet égard, elle a tenu à rappeler que les attaques contre les casques bleus peuvent constituer un crime de guerre et invite, de ce fait, les autorités judiciaires congolaises à traduire en justice les auteurs de cet acte.
Par ailleurs, elle rappelle « l’urgence et la nécessité de mettre fin à de tels agissements pour une mise en œuvre sans entrave de son mandat de protection des civils ».