La Police nationale congolaise (PNC), à travers son commissariat provincial de Kinshasa, a annoncé l’arrestation de plus de 290 présumés « Kuluna » dans la nuit du 24 au 25 décembre 2024. Ces interpellations s’inscrivent dans le cadre de l’opération Ndobo (en français, Hameçon), une initiative lancée par le Président de la République et supervisée par le Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Jacquemin Shabani.
Des condamnations exemplaires
Les criminels interpellés sont traduits devant différentes juridictions pour répondre de leurs actes. Selon la PNC, plusieurs tribunaux de Kinshasa ont déjà statué :
Tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe : 92 condamnés sur 94 prévenus à 20 ans de servitude pénale pour terrorisme urbain.
Mineurs concernés : Deux accusés mineurs ont été confiés à leurs juges naturels.
Non-lieu : Dix autres prévenus ont été acquittés, faute de preuves pour vol à main armée.
Les condamnés seront transférés dans des prisons de haute sécurité afin d’assurer leur surveillance stricte, a précisé le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police de Kinshasa.
Vers un contrôle accru
En plus de la lutte contre le phénomène des « Kuluna », les autorités policières s’attèlent à résoudre d’autres problèmes urbains, notamment la gestion des embouteillages. Une opération visant à retirer de la circulation les véhicules en mauvais état se poursuit activement dans la capitale.
Enjeux et perspectives
L’opération Ndobo marque un tournant dans la lutte contre le banditisme urbain, mais les défis restent nombreux. La PNC se veut ferme dans l’application de mesures sécuritaires pour garantir la tranquillité des citoyens.