Une réunion de haut niveau s’est tenue le vendredi 20 décembre 2024 à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, entre le gouvernement congolais et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC). Présidée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, cette rencontre visait à évaluer et accélérer la mise en œuvre des projets d’infrastructures prévus dans le cadre du partenariat sino-congolais.
Freddy Shembo, Directeur général de l’Agence de pilotage, coordination et suivi des conventions de collaboration, a expliqué l’objectif principal de cette réunion :
« C’était pour effectuer les réglages nécessaires afin d’accélérer les projets déjà entamés et de trouver des mécanismes efficaces. Ces infrastructures sont cruciales pour l’action du Chef de l’État. »
M. Shembo a également souligné la nécessité de surmonter les obstacles administratifs :
« Le Président a donné des instructions claires pour éliminer les lourdeurs administratives. Nous allons travailler en détail pour éviter de nouveaux blocages. Notre priorité est de concrétiser la vision du Chef de l’État, en dotant la population des infrastructures indispensables au développement du pays. »
Projets en Cours
Plusieurs projets d’envergure ont été discutés, notamment :
La construction de la route Kalamba Mbuji-Kananga.
Les rocades à Kinshasa.
Le bitumage de la route nationale numéro 1, reliant Kinshasa à Lubumbashi.
Un Partenariat Renégocié
Le 14 mars 2024, le Président Tshisekedi avait supervisé à Kinshasa la signature du cinquième avenant au contrat minier renégocié avec le GEC. Cet amendement, qui s’inscrit dans le cadre de la convention conclue en 2008, visait à rééquilibrer les termes du partenariat. Désormais, cet accord est qualifié de « gagnant-gagnant », garantissant des bénéfices équitables pour les deux parties.
Avec ces ajustements, le gouvernement congolais ambitionne de doter le pays d’infrastructures modernes, essentielles pour son développement économique et social.