Le candidat à la présidentielle de 2023, Denis Mukwege Mukengere, a appelé les regroupements et partis politiques à se mobiliser pour garantir la sécurité du peuple congolais, préserver la stabilité et instaurer la paix en République Démocratique du Congo. Le prix Nobel de la paix a exhorté les décideurs politiques à promouvoir les valeurs fondamentales que sont le respect de la vie, la dignité humaine, la liberté, la justice, le travail et la fraternité. Ces principes, selon lui, constituent le socle de la cohésion sociale du pays.
Dans son message adressé à l’occasion des festivités de fin d’année, Denis Mukwege a lancé un appel vibrant :
« J’invite toutes les forces sociales et politiques de notre pays à s’engager résolument pour déclarer l’année 2025 comme « l’année de la paix » en République Démocratique du Congo. Cet engagement pourrait se concrétiser par l’organisation d’une conférence internationale sur la paix en RDC, afin de mettre fin à la déstabilisation, aux atrocités et aux guerres qui endeuillent notre pays. »
Lors de cette intervention médiatique, Denis Mukwege a exprimé son espoir de voir la RDC progresser vers davantage de démocratie et de paix. Il a exhorté chaque Congolais à rester ferme dans ses engagements, à faire preuve de courage, de persévérance et à ne pas perdre l’espoir d’un avenir meilleur.
« Continuons notre lutte avec responsabilité, en défendant les intérêts de notre peuple, tout en gardant à l’esprit que, grâce à ses immenses ressources, la RDC est une terre d’avenir, non seulement pour les Congolais, mais pour l’humanité tout entière. Uni à vous dans cet élan, je vous adresse mes meilleurs vœux de santé, de réussite, de bonheur et de paix », a-t-il déclaré.
Denis Mukwege a également exprimé son indignation face aux massacres qui continuent de ravager l’est du pays. Les populations de ces provinces, victimes de décennies d’insécurité et de conflits, souffrent d’une crise humanitaire persistante. Selon un récent rapport de l’OCHA, plus de 25 millions de Congolais, soit un quart de la population, avaient besoin d’une aide d’urgence en 2024. De plus, environ 40 % de la population est confrontée à une insécurité alimentaire aiguë (IPC 3 ou plus).