Kinshasa, le 27 juin 2025 – La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont franchi un cap décisif ce vendredi en signant un accord de paix historique, censé tourner la page de plusieurs années de tensions régionales. La cérémonie s’est tenue sous les regards attentifs du Secrétaire d’État américain Marco Rubio, et marque un pas majeur vers la normalisation des relations entre les deux pays.
Prenant la parole à l’issue de la signature, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a lancé un appel fort à la responsabilité. « Cet accord ne doit pas rester un simple engagement sur papier. Il doit être le point de départ d’actions concrètes au service de la paix et de la stabilité que réclame notre peuple depuis trop longtemps », a-t-elle déclaré.
L’accord s’inscrit dans la continuité de la Déclaration de principes du 25 avril dernier. Il répond à des revendications centrales de Kinshasa : respect des frontières, désarmement des groupes armés et fin des incursions hostiles sur le territoire congolais. Des mécanismes de suivi stricts ont été intégrés pour garantir la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.
La cheffe de la diplomatie congolaise a salué le rôle joué par les États-Unis, notamment par le président Donald Trump, et l’Émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, dans la médiation ayant conduit à cette entente. « Leur implication déterminée a permis de faire avancer un processus souvent enlisé », a-t-elle souligné.
Mais au-delà de l’euphorie diplomatique, Kayikwamba a insisté sur l’urgence de passer à la mise en œuvre. « Le peuple congolais attend des résultats concrets, pas des promesses. Il est temps de construire une paix réelle. »
La communauté internationale reste en alerte, dans l’attente des premières étapes de l’application de cet accord, qui pourrait redéfinir les équilibres dans la région des Grands Lacs.