Bénéficiant de la confiance de SEM le Président de la République, Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, depuis son entrée en fonction, suivant l’ordonnance présidentielle n°23/030 du 23 mars 2023 modifiant et complétant l’Ordonnance n°21/012 du 12 avril 2021 portant nomination des Vice-premiers Ministres, des Ministres d’Etat, des Ministres, des Ministres délégués et des Vice -ministres, SEM la Ministre d’Etat, Ministre du Plan Judith SUMINWA TULUKA a bravement surmonté des défis majeurs de planification de développement en moins d’une année, sculptant ainsi le destin de notre nation.
Alors que le Gouvernement SAMA LUKONDE II dont elle fait partie expédie les affaires courantes, il est incontestable qu’au cours de son mandat à la tête du Ministère du Plan, Madame la Ministre a déployé des efforts remarquables pour orienter la République Démocratique du Congo vers une voie de développement économique et social durable. À travers une série d’activités phares et de projets ambitieux des réformes, elle a contribué à poser des jalons pour un avenir plus prometteur pour le pays, en mettant du punch sur le Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), l’amélioration du climat des affaires et la révision du Plan National Stratégique de Développement (PNSD).
1.Missions du Ministère du Plan
A titre de rappel, le Ministère du Plan joue un rôle central dans la planification et la coordination des politiques de développement économique et social de la RDC. Conformément à l’Ordonnance 22/003 du 07 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères, pour réussir son mandat, la Ministre d’Etat s’est focalisée sur cinq axes stratégiques, notamment le pilotage des plans et programmes de développement, l’accompagnement sectoriel, la coordination dans la mobilisation des ressources extérieures, le renforcement de l’appareil statistique national et la coordination en matière de suivi et évaluation des Plans et Programmes de développement et le renforcement des capacités institutionnelles. Outre son cabinet, la Ministre du Plan s’est appuyée sur une organisation solide comprenant 19 services et structures administratives centrales, ainsi que 18 structures sous-tutelle, facilitant ainsi la mise en œuvre cohérente des politiques et des programmes.
2.Activités-phares et dossiers saillants
Précisons à juste titre que le travail du ministre de la Planification est souvent méconnu du grand public, car il s’agit d’une tâche principalement axée sur des aspects technico-stratégiques de la gouvernance économique. En effet, ses efforts consistent à élaborer des politiques, des programmes et des plans à long terme qui façonnent la direction économique d’un pays.
Ces initiatives impliquent souvent des analyses complexes, des projections financières et des évaluations de risques, mais les résultats concrets de ces travaux ne sont pas toujours immédiatement perceptibles pour la population. Pourtant, leur impact est profond et durable, contribuant à façonner la stabilité économique et la croissance à long terme du pays. Ainsi, Madame la Ministre a dirigé plusieurs initiatives cruciales pour le développement du pays, dont en voici quelques activités phares ainsi que quelques dossiers saillants mis sous le projecteur :
2.1 Partenariat et Coopération au Développement
Madame la Ministre a œuvré pour renforcer les partenariats avec les organisations non gouvernementales (ONG) et les partenaires internationaux, visant à mobiliser des ressources et à coordonner des projets de développement. La signature de nombreux accords et la participation à des forums internationaux ont renforcé l’engagement du pays envers les objectifs de développement durable (ODD). Ainsi, sans pour autant être exhaustive, la Ministre du Plan a participé activement au Sommet des Chefs d’Etat sur les Objectifs de Développement Durables et au Forum Politique de Haut Niveau sur les ODD qui s’est tenu à New York respectivement en septembre et juillet 2023.
En outre, la Ministre a œuvré à l’opérationnalisation de la base des données pour le suivi des activités des ONG et à la mise en place d’une Commission ad hoc de validation des projets d’Accords-Cadres en suspens depuis le mandat de son prédécesseur.
2.2 Planification du Développement et PDL-145T
Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, appuyé par le PNUD, le Ministère du Plan a organisé le Dialogue national inclusif et participatif sur le financement du développement en République démocratique du Congo du 07 au 08 novembre 2023 à Kinshasa avec comme objectif principal d’aider le pays à définir et opérationnaliser un cadre national intégré de financement de développement, ainsi qu’à formuler et à mettre en place une stratégie efficace de financement de développement. Il a été également question de faire une analyse détaillée des perspectives de financement public et privé, des politiques de financement, et des structures institutionnelles de financement de développement en place.
Le dialogue a connu la participation des membres du Secteur public et Privé, des Organisations de la Société Civile ainsi que des Partenaires Techniques et Financiers (Agences du SNU en RDC, Banque Mondiale, Fonds Monétaires International, Banque Africaine de Développement, Union Européenne et toutes les agences de coopération bilatérale).
Un des projets phares sous la direction de Madame la Ministre est la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T). Cette initiative ambitieuse vise à promouvoir le développement inclusif à travers le pays en ciblant spécifiquement les territoires les plus défavorisés. La mobilisation des ressources et la mise en œuvre des premières phases du programme illustrent l’engagement du gouvernement envers le développement local.
Le PDL-145T est le fruit de l’initiative et la volonté politique de Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’État. Ledit programme est matérialisé par le Gouvernement et a pour objectif de vaincre la pauvreté, lutter contre les inégalités sous toutes leurs formes et promouvoir le développement à partir de 145 Territoires que compte la République Démocratique du Congo.
Evalué à USD 1.665 milliard, le PDL-145T est essentiellement financé sur ressources propres de l’État congolais et structuré autour de quatre axes principaux, à savoir : (i)Améliorer l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures et services socioéconomiques de base ; (ii) Promouvoir le développement des économies rurales et des chaines de valeur locales ; (iii) Renforcer les capacités de gestion du développement local et (iv) Développer un système d’information géoréférencé de suivi susceptible de renseigner sur les progrès du programme, pour garantir un meilleur suivi et évaluation de progrès du PDL-145T à temps réel.
La mise en œuvre efficace de ce programme est effectuée trois Agences d’Exécution, recruté suivant une procédure concurrentielle. Il s’agit :
(i) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ; (ii) du Bureau Central de Coordination (BCECO) ; et (iii) de la Cellule d’exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF).
A ce jour, le Gouvernement a déjà mobilisé les fonds, au titre des allocations des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) du FMI, représentant 31% du coût total du PDL-145T pour couvrir le premier volet de la première composante du programme qui vise à développer les infrastructures sociales de base, à savoir : la construction, la réhabilitation et l’équipement de 2.131 ouvrages constitués de 1.198 écoles, de 788 centres de santé et de 145 bâtiments administratifs.
S’agissant du deuxième volet qui porte sur la réhabilitation et l’entretien de plus de 38.000 km de routes de desserte agricole et des 431 ouvrages, les études de faisabilité sont finalisées et les Agences d’exécution sont en attente de financement. Une cartographie harmonisée reprenant les voies prioritaires a déjà été produite par l’Office des Voies de Desserte Agricole (OVDA), l’Office des routes et les agences d’exécution.
Les fonds nécessaires pour mettre en œuvre les autres aspects du programme sont en cours de mobilisation par le Gouvernement, que ce soit sous forme de soutien financier de la part de certains des partenaires techniques et financiers, soit au titre des ressources propres.
En ce qui concerne les dossiers saillants en cours de traitement, la Ministre du Plan s’est particulièrement investie pour la révisitation du Plan National Stratégique de Développement PNSD 2019-2023. Il s’agit d’un outil programmatique considéré comme cadre fédérateur de toutes les interventions du Gouvernement et de ses Partenaires, axé sur les Objectifs de Développement de Durable, ODD en sigle, est arrivé à échéance à la fin de cette année 2023.
L’exercice a conduit à séquencer les priorités de développement dans le temps et l’espace, en déterminant les principaux domaines de concentration qui puissent guider son intervention et celle de ses partenaires sur la période de 2024-2028.
Lesdits domaines sont priorisés sur fond de leur capacité à contribuer au processus de diversification de l’économie, afin de croitre la croissance inclusive, et ainsi rendre l’économie nationale moins dépendante de l’évolution des cours mondiaux des produits de base.
2.3 Amélioration du Climat des Affaires
Madame la Ministre a pris des mesures significatives pour améliorer le climat des affaires en RDC, notamment par la mise en œuvre de réformes visant à réduire les obstacles bureaucratiques et à promouvoir les investissements privés. La publication du Baromètre National sur le Climat des Affaires et la mise en place d’une nouvelle feuille de route témoignent de son engagement en faveur d’un environnement économique plus favorable.
Le Gouvernement disposait d’une feuille de route des réformes sur le climat des affaires adoptée en juillet 2021. Mais, après enquête, il s’est avéré que ces réformes n’ont été réalisées qu’à hauteur de 27%.
Cela a conduit le Chef de l’Etat à publier les résultats de la 1ère édition du Baromètre National sur le Climat des Affaires (BNCA), dont les conclusions ont amené à travailler sur la conception du Plan d’urgence d’amélioration du Climat des Affaires et l’élaboration de la nouvelle Feuille de route des réformes sur le climat des affaires, qui va servir d’outil programmatique des réformes à mener à court, moyen et long terme à partir de 2024.
Sur 23 réformes prioritaires, à ce jour, 9 réformes ont connu un taux d’exécution de 100%, 7 réformes ont partiellement été démarrées, et 7 réformes n’ont pas connu un début d’exécution.
A titre illustratif, pour les réformes réalisées à 100% nous pouvons citer : (i) la modification de la Loi sur les zones économiques spéciales (ZES) qui intègre certains avantages à ce régime pour rendre les ZES compétitives et favoriser la croissance des investissements et la productivité industrielle « made in Congo ». (ii) La réduction des droits, taxes et redevances de l’ordre de 50% au ministère de Pêcher et Elevage et à l’OGEFREM.
Les réformes contenues dans cette feuille sont : (i) la digitalisation des procédures administratives, fiscales et douanières en vue d’endiguer la fraude et la corruption ; (ii) la modification de différents textes légaux et réglementaires pour obtenir la réduction des délais de traitement et de délivrance d’actes administratifs, le respect des prononcés et la publication des jugements, (iii) la suppression des redressements fantaisistes et sans contrepartie en matière fiscale et (iv) la suppression des perceptions irrégulières à l’importation et l’exportation des marchandises.
Concernant le Partenariat public privé, la Ministre du Plan s’est personnellement impliquée pour l’installation de l’Unité de Conseil et de Coordination de la gestion des contrats PPP, en sigle « UC-PPP », instituée en 2021 comme Etablissement Public dont les animateurs ont été désignés par l’Ordonnance n°23/ 221 du 10 décembre 2023 du Chef de l’Etat.
En effet, l’opérationnalisation de l’UC-PPP dans un pays comme le nôtre, revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela offre une plateforme stratégique pour mobiliser des investissements privés dans des projets d’infrastructures et de développement, palliant ainsi souvent les limitations financières des gouvernements. En outre, les PPP permettent de bénéficier de l’expertise technique, de la gestion efficace des ressources et de l’innovation technologique apportées par le secteur privé, contribuant ainsi à accélérer la réalisation des objectifs de développement.
De plus, ces partenariats favorisent la transparence, la responsabilité et la gouvernance efficace, en instaurant des mécanismes de surveillance et de reddition de comptes. Enfin, en favorisant la création d’emplois et le transfert de compétences, les PPP peuvent stimuler la croissance économique et renforcer la résilience économique face aux défis socio-économiques.
S’agissant des investissements, précisons que la Ministre d’Etat a insufflé un nouvel dynamisme dans le processus d’agréments des projets d’investissement. En effet, 85 projets d’investissements pour une valeur globale de 1,96 milliards USD ont bénéficié des agréments. De manière consolidée sur la période 2019-2023, correspondant au 1er quinquennat du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la RDC a accueillis 386 projets pour une valeur de 13,56 milliards USD, ayant contribué à la création de 17 524 emplois directs pour les nationaux.
2.4 Statistique et Suivi des Objectifs de Développement Durable
Sachant que les statistiques servent d’une part de base pour la planification stratégique à long terme et fournissent d’autre part, d’une base objective pour évaluer les performances des politiques publiques, garantir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance publique, la Ministre du Plan a accordé une attention particulière à la collecte et à l’analyse des données statistiques, essentielles pour une planification et une amélioration de l’efficacité et l’efficience des politiques.
De plus, les statistiques permettent de surveiller et d’évaluer les progrès vers la réalisation des objectifs nationaux et internationaux de développement. C’est dans cette optique que durant son mandat, la Ministre du Plan a été très attentive dans le suivi des enquêtes et études encours, en l’occurrence :
- L’Enquête Démographique et de Santé (EDS-RDC III), cofinancée par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers, vise à actualiser les indicateurs de base de la situation sociodémographique et sanitaire à travers tout le pays.
- L’Enquête sur les Conditions de vie des Ménages (ECVM), financée par la Banque Mondiale, a pour objectif principal de déterminer le seuil de pauvreté de la population, le taux réel de chômage et d’évaluer la situation des activités des ménages.
- Le Deuxième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2), que la RDC tente d’organiser depuis 2009, fait suite au premier réalisé en 1984.
- Bien que ce processus, prévu pour être réalisé dans un délai maximal de trois ans, n’ait pas encore abouti en raison de contraintes financières et techniques, la phase préliminaire de mise en place des structures et d’élaboration des documents techniques de base a déjà été réalisée. La phase préparatoire actuelle se clôturera avec la réalisation de la Cartographie Censitaire, étape nécessaire avant le dénombrement exhaustif.
2.5 Domaine de Population et Ressources Humaines
Dans le souci de tirer avantage du dividende démographique qui permet d’exploiter le potentiel offert par une structure démographique favorable de notre pays, où la proportion de la population active est plus importante que la proportion de la population dépendante, Madame la Ministre s’est impliquée sur cette tâche délicate qui nécessite une approche à la fois holistique et stratégique.
Le dividende démographique offre une opportunité unique de favoriser un développement durable à long terme. Cependant, pour tirer pleinement parti du dividende démographique, il est essentiel que les politiques publiques soient bien conçues et mises en œuvre de manière efficace pour promouvoir l’inclusion sociale, l’égalité des sexes, l’emploi décent et l’autonomisation des jeunes et des femmes.
En effet, la révision de la Politique Nationale de Population et la redynamisation du Comité National de Population illustrent l’engagement du Ministère envers la promotion du bien-être et de l’égalité entre les sexes.
2.6 Domaine des Objectifs de Développement Durable (ODD)
Le ministère du Plan a joué un rôle central dans plusieurs activités clés liées aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Cela inclut la préparation et la publication du deuxième Rapport d’Examen National Volontaire des ODD en collaboration avec de nombreux partenaires, ainsi que la participation au Forum Politique de Haut Niveau sur les ODD à New York.
De plus, le ministère a organisé un Sommet des ODD avec le Président de la République, facilitant ainsi des discussions importantes sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030.
Actuellement, le ministère est également impliqué dans des initiatives telles que l’organisation d’un Forum National sur les ODD, l’élaboration d’un profil de la pauvreté et d’un rapport sur la classe moyenne en RDC, ainsi que la préparation d’un rapport sur les ODD et les enfants, démontrant ainsi son engagement dans des travaux techniquement complexes mais cruciaux pour le développement durable du pays.
A titre illustratif, l’objectif de l’élaboration d’un profil de la pauvreté est de réactualiser le profil de la pauvreté en RDC suite l’actualisation du Seuil International de pauvreté qui passe de 1,9 $ /jour dollars à 2,15 $/jour.
A cet effet, il fallait donc réévaluer le taux de pauvreté au niveau national et provincial. Pour situer le niveau de la pauvreté, les indicateurs ci-après ont été analysés : le taux de pauvreté, la profondeur et sévérité de la pauvreté ainsi que l’indice de pauvreté multidimensionnelle.
2.7 Secteurs Productifs et Transparence
Enfin, la Ministre du Plan a contribué à renforcer la transparence dans les secteurs productifs, notamment les industries extractives, en participant activement au processus de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Son engagement en faveur d’une gestion responsable des ressources naturelles est crucial pour assurer un développement durable et équitable. La reconnaissance par les instances internationales de l’ITIE du degré élevé de transparence atteint par la RD Congo avec la note de 85,5% des points est une récompense qui témoigne de la perspicacité de SEM la Ministre du Plan dans ce défi de redevabilité sur les ressources naturelles congolaises.
Avec l’objectif d’améliorer
significativement la transparence et la traçabilité des ressources générées par les industries extractives et dans le respect de la norme internationale de bonne gestion des Ressources Naturelles, principalement les ressources minières, pétrolières et gazières, le Gouvernement au travers le Ministère du Plan s’est engagé dans le processus de l’ITIE afin de veiller à la collecte des données des entreprises des sous-secteurs précités, leurs productions, leurs exportations (en volume et en valeur), les informations de tous les droits, impôts, taxes, redevance, etc. payés auprès de services de l’Etat.
Conclusion
En conclusion, sous le leadership éclairé de son SEM le Président de la République, Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le mandat de Madame la Ministre du Plan a été marqué par un engagement sans faille en faveur du développement socio-économique de la RDC. Ses efforts pour promouvoir le développement local, améliorer le climat des affaires, renforcer la collecte de données statistiques et promouvoir une gestion transparente des ressources sont essentiels pour orienter le pays vers un avenir plus prospère et équitable.
Alors que nous nous apprêtons à tourner la page vers un nouveau chapitre, il est indéniable que SEM Judith SUMINWA TULUKA a posé des jalons pour impulser le processus du développement socio-économique durant ce court passage au Ministère du Plan.
Sa clairvoyance continuera d’inspirer les efforts de développement en RDC dans les années à venir. Son successeur héritera d’un portefeuille balisé pour l’émergence économique du pays, et la population est impatiente de voir comment le Président de la République, Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, compte l’utiliser, grâce à son pouvoir discrétionnaire, pour explorer de nouveaux horizons et assumer de nouvelles responsabilités.